Les mécontents de l’USFP, au nombre de dix, tous des membres du bureau politique, se sont réunis dans un mouvement nommé «Initiative de la colère».
Lors d'une conférence qui s'est tenue jeudi à 5 mai à Rabat, ils ont exprimé leur opposition à la manière dont Driss Lachgar, premier secrétaire de l’USFP, a géré le parti depuis les élections législatives du 7 octobre 2016 jusqu’à la formation du gouvernement. Ils réfutent les allégations selon lesquelles ils s’opposent au premier secrétaire du parti pour ne pas avoir été mis sur la liste des «ministrables».
«C'est archi-faux. Nous n'avons à aucun moment demandé à Driss Lachgar de présenter nos candidatures», a indiqué Abdelkébir Tabih, l'un des 10 contestataires.
Hasna Abou Zeid, elle, a insisté sur le fait que le mouvement «Initiative de la colère» est loin de constituer un courant politique interne.
«Nous ne sommes par un courant au sein du parti, comme ce fut le cas par le passé. Nous représentons une initiative plus large visant à assainir la gestion du parti», a-t-elle déclaré. En attendant, d'éclatement en éclatement, l'USFP n'est plus désormais que l'ombre de ce qu'il était.