Cet appel a été lancé dans le cadre de 4e édition du Forum parlementaire sur la justice sociale organisée par la Chambre des conseillers en présence notamment du chef de gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, de la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayyach, et du président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Ahmed Réda Chami.
El Othmani s'est arrêté sur deux points: le regroupement des programmes sociaux qui totalisent 139 mesures en une seule entité et l’instauration d'un régime unique des retraites et pensions.
Amina Bouayyach a estimé qu'il ne peut y avoir de justice sociale sans que l'Exécutif n'assure au citoyen les services liés à la santé et à l'éducation ainsi que l'égalité entre hommes et femmes.
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Ahmed Réda Chami a regretté l'insuffisance des progrès réalisés en matière de protection sociale.
"On est devant une cohésion sociale inégalitaire et non généralisée", a-t-il ajouté.
Le nouveau président du CESE a appuyé ses propos par le fait que 60% de la population active ne bénéficient pas de protection sociale en matière de retraites, de couverture médicale, de protection pour les handicapés et les personnes âgées…
L'organisateur de cette 4e édition sur la justice sociale, Hakim Benchamach, est allée directement au fond du sujet pour demander au gouvernement d'élever le rythme des réformes surtout en matière de protection sociale.
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"Il faut agir vite car les préoccupations des citoyens sont grandes et ne peuvent attendre", a-t-il estimé ajoutant que "la justice sociale est intimement liée à la mise en oeuvre du nouveau modèle de développement social et économique".
"La balle maintenant est entre les mains du gouvernement", a-t-il conclu.