«Ce sont les Etats-Unis et la France qui sont derrière le retour à cette ancienne formule», a estimé le politologue Noureddine Ahmed, selon lequel trois raisons sont à l'origine de cette mesure.
- La première est de permettre au prochain envoyé spécial - qui n'a pas encore été désigné par Antonio Guterres - de mieux se familiariser avec le dossier;
- La deuxième est le départ de John Bolton, l'ancien conseiller en sécurité nationale de Donald Trump, qui était un fervent défenseur de la réduction du mandant de la Minurso;
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-La troisième est qu'aux yeux de Washington et de Paris, la question du Sahara ne constitue pas une priorité internationale par rapport aux autres conflits meurtriers et compliqués comme au Moyen-Orient, en Syrie, en Israël et en Palestine.
Selon le politologue, la prochaine résolution prévoit notamment d'appeler l'Algérie à s'impliquer davantage dans le règlement du conflit sachant que le projet d'autonomie proposé par le Maroc est considéré par l'ONU comme «crédible, sérieux et offrant une solution politique basée sur le compromis et le pragmatisme».