Vidéo. Régionalisation, Plan d’autonomie, terrorisme…ce qu’en dit le président du Sénat français

Le360

Le 22/06/2018 à 16h22

VidéoLa France est prête à apporter son soutien et l'appui nécessaire au projet de régionalisation au Maroc, a déclaré ce vendredi à Rabat le président du Sénat de l’Hexagone, Gérard Larcher, réaffirmant ainsi le soutien de son pays à l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara.

«La régionalisation, le soutien au plan d'autonomie, la lutte contre le terrorisme et le partenariat consolidé avec l'Afrique, à travers un hub du Maroc et de la France, ont été les principaux axes que j'ai développés lors du 3e forum qui a réuni ce vendredi à Rabat les Parlements des deux pays», a expliqué Gérard Larcher, président du Sénat de France (2008 à 2011 et depuis 2014).

Outre Larcher, ce forum a vu la participation de François de Rugy, président de l'Assemblée nationale, aux côtés des présidents des deux chambres du Parlement marocain, Habib El Malki et Hakim Benhamass.

En réponse à une question de le360, Gérard Larcher a affirmé que «pour nous, il y a un soutien sûr au projet d'autonomie». «Ce soutien, a-t-il ajouté est, est également valable au niveau territorial en France, parce que je suis l'élu de Saint-Germain-en-Laye où je le défends». Saint-Germain-en-Laye est une commune française située à 20 km environ à l'ouest de Paris dans le département des Yvelines en région Île-de-France.

«J'ai insisté, lors de ce 3e forum parlementaire maroco-français sur la coopération entre les deux Parlements que je souhaite élargir», a-t-il ajouté. «En 2019, a expliqué le haut responsable français, je vais présider les Sénats d'Europe et je vais prendre l'initiative de rassembler aussi toutes les chambres de sénat des pays africains». Et d'ajouter, au sujet de la lutte contre le terrorisme: «nous assistons à une forme de peur dans un certains nombre de pays de l'Union européenne. Je crois que dans la continuité des échanges qui ont lieu entre nos gouvernements et entre Sa Majesté le roi et le président de la République, il faut agir».

Par Mohamed Chakir Alaoui et Noursaid Gamal
Le 22/06/2018 à 16h22