Signé par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, et le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, cet "accord de siège" offre une base juridique pour la mise en place de cet Observatoire, a souligné Nasser Bourita dans une déclaration à plusieurs journalistes couvrant cet évènement.
Cet ’"accord de siège", selon sa dénomination, intervient suite à une proposition faite par le roi Mohammed VI lors de la présentation de l’Agenda africain pour la migration et le développement, appelant à la mise en place d’un Observatoire africain des migrations.
Cette proposition du souverain, a rappelé le ministre, a été entérinée par les chefs d’Etats africains lors du Sommet de l’UA qui s'est tenu en juillet dernier à Nouakchott.
La mise en place de cet Observatoire a pour objectif de mieux comprendre les phénomènes migratoires et de mieux cerner le profil des migrants à travers des données et des statistiques collectées et produites par l’Afrique.
«L’Afrique a toujours été consommatrice de données et fait souvent l’objet d’études produites hors Afrique. Le continent africain doit disposer de ses propres statistiques et développer ses propres arguments et analyses», a affirmé, de son côté, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat.