Le mardi 30 avril, les membres de l'Alliance des économistes istiqlaliens se sont réunis à Casablanca dans le quartier résidentiel d'Anfa, pour répondre à une problématique: quelle fiscalité pour un développement inclusif sur les plans social et territorial? En contribution aux 3e Assises nationales de la fiscalité (ANF), qui se déroulent du 3 au 4 mai 2019 à Skhirat, et qui portent sur le thème de «l’équité fiscale», les économistes de l'Istiqlal, à travers ce cercle d'experts PI, présidés par Abdellatif Maâzouz ont organisé un panel autour de la fiscalité. Ces assises interviennent dans un contexte international mondialisé marqué par un retour au protectionnisme commercial et par un durcissement des règles de conformité fiscale.
Lire aussi : L’Istiqlal demande un vote de confiance au Parlement pour le gouvernement El Othmani
"Quand vous êtes constamment en campagne électorale, vous raisonnez toujours à court terme" souligne-t-il. Abdelatif Maâzouz a ajouté, en outre, que lorsque "vous raisonnez à court terme, vous ne gérez pas les affaires de l'Etat". Il rappelle également que "le gouvernement travaille dans des conditions particulières qui se caractérisent par des déficiences de majorité". L'ancien ministre du Commerce extérieur affirme, de plus, que "le gouvernement est une équipe. Lorsque la majorité connaît des mésententes, parfois même déclarées, il est trés difficile de travailler". Abdellatif Maâzouz souligne donc, à cet égard, que "le resultat n'est pas au rendez-vous". Cette rencontre des membres de l'Alliance des économistes istiqlaliens avait pour but de presenter la contribution de ses membres à la réflexion nationale sur la réforme fiscale, dans le cadre des 3èmes assises de la fiscalité, qui se tiennent à Skhirat, ces vendredi 3 et samedi 4 mai 2019.
Lire aussi : Vidéo. Istiqlal, fiscalité, modèle de développement...Driss Benhima dit tout
Devant Le360, 6 axes de réflexion développés par ces économistes ont été présentés: - La bonne gouvernance, caractérisé par l'anticipation et la planification. - La création d'emplois durables. - La réduction des disparités territoriales et sociales à travers la fiscalité. - Rendre le Maroc attractif en termes d'investissements et de création d'emplois. - Aller vers un choix volontariste de positionnement du Maroc par rapport aux grandes évolutions technologiques que connait le monde. - La prise en considération du facteur humain pour un développement durable: l'enseignement, santé, égalité des genres et donner leur chance aux personnes aux besoins spécifiques (personnes en situation de handicap, etc.).
