En la présence du président de la Cour des comptes, Driss Jettou, membre de la CSMD, Chakib Benmoussa a entamé une série d'audition des leaders de partis politiques et de syndicats.
Il d'abord rencontré, ce jeudi, au siège de l'IRES (Institut royal des études scientifiques) -où la CSMD a établi ses bureaux , dans le quartier Hay Ryad de Rabat- une délégation du PJD, conduite par Slimane El Amrani, secrétaire général adjoint de ce parti islamiste.
"La rencontre, qui a duré deux heures, a été positive. Nous avons présenté notre conception sur le nouveau modèle de développement, celui-ci devant, a-t-il dit, se distinguer des autres modèles de développement classique".
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En effet, pour Slimane El Amrani, "il faut centraliser ce programme sur l'aspect humain en accordant un intérêt à la consolidation des valeurs locales".
Selon lui, "le Maroc est riche par ses valeurs liées à la production et à la lutte contre la corruption".
"Le choix démocratique doit être renforcé sans hésitation et la gouvernance doit être consolidée," a également déclaré Slimane Amrani à l'issue de cet entretien.
Pour sa part, le numéro Un de l'USFP, Driss Lachgar, a rappelé que son parti avait été le premier à avoir appelé à la mise en oeuvre d'un nouveau modèle de développement et ce, a-t-il affirmé, "dès la nomination du gouvernement de Abdellah Ibrahim où notre frère Abderrahim Bouabid était, à l'époque, ministre des Finances".
"Nous avons prôné, dans le cadre de ce projet, l'industrialisation, la généralisation scolaire... Et en 1998, lorsqu'on avait dirigé le gouvernement de l'alternance, nous avons continué à promouvoir des secteurs tels que les insfrastructures de base, l'électrification, la lutte contre l'analphabétisme".
"Tout cela, a ajouté Driss Lachgar, confirme qu'il y avait [une proposition pour un] modèle de développement. Les derniers discours du roi sont porteurs d'un nouveau modèle de développement, ces initiatives sont toutes de caractère socialiste".
Pour le premier secrétaire de l'USFP, les plans de développement suivis jusqu'ici n'ont pas échoué" , aussi, a-t-il également indiqué, pour conclure, "il est impossible pour nous de concevoir le développement en l'absence de la démocratie".
