Emanation des gouvernements et de la société civile, environ 70 événements parallèles sont prévus ces 8 et 9 décembre à Marrakech, à la veille de la Conférence onusienne, laquelle se déroulera quant à elle du lundi 10 au mardi 11 décembre 2018.
Ce side-event de Marrakech, dédié à la migration africaine, a été organisé ce samedi par l’Institut royal des études stratégiques (IRES) en partenariat avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et a suscité un grand intérêt.
Ce débat coïncide avec l’achèvement d’une étude menée par l’IRES visant à mieux connaître les migrations inter-africaines et qui porte de manière générale sur le continent, ses communautés économiques régionales et les Etats membres de l’Union africaine.
Lire aussi : Le roi Mohammed VI reçoit Angela Merkel
Les différents travaux s’attelant sur la question migratoire montrent, entre autres, que contrairement aux idées reçues, la migration africaine est d’intensité relativement faible puisqu’elle concerne 3% de la population africaine contre 12,4% pour l’Europe en 2017.
Il en ressort également que plus de la moitié des migrants africains restent au niveau du continent et que la libre-circulation demeure entravée par de nombreux obstacles.
Lire aussi : ONU. Pacte mondial sur les migrations: ce à quoi il faut s'attendre à Marrakech
Dans cette vidéo, le Directeur général de l’IRES, Tawfik Mouline, et la directrice adjointe de l’OIM au Maroc, Teresa Botella, reviennent sur les moments forts du débat de ce side-event.
Ces deux responsables soulignent, entre autres, la nécessité d’un partenariat d’égal à égal entre l’Union africaine et l’Union européenne, qui garantisse les droits des migrants et permette à l’Afrique d’endiguer cette perte sèche en compétences que constitue la fuite des cerveaux.