C'est sur ce point qu’avait insisté, lors d’une conférence de presse tenue à distance mardi 28 avril, Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire géréral de l'ONU, António Guterres. Lundi dernier, le maréchal Khalifa Haftar avait annoncé son retrait de l’accord politique Skhirat, conclu en 2015, s’auto-proclamant unique chef en Libye.
«Tout changement politique en Libye doit se faire via un processus démocratique et non militaire», a affirmé Stéphane Dujarric lors de son point de presse (vidéo à lire à min 21 22:20 et 22:30 à 33:10).
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Le porte-parole a fait part de l’inquiétude de l’organisation onusienne face à une telle annonce du maréchal libyen.
«L'ONU est très inquiète et préoccupée par la situation en Libye et considère que l'accord de Skhirat est l'unique cadre international reconnaissant la situation actuelle en Libye».
L’accord de Skhirat a été signé en décembre 2015 pour mettre fin aux hostilités en Libye. Il avait débouché sur la mise en place d’un gouvernement libyen d’entente, reconnu par la communauté internationale en tant que seul représentant légitime du peuple libyen.
«L’ONU, avec à sa tête son Secrétaire général, António Guterres, et la Représentante spéciale chargée des affaires politiques en Libye, Stephanie Williams, sont actuellement en discussion avec les acteurs régionaux et internationaux», a conclu le porte-parole du secrétaire général de l’ONU.
