Des membres dirigeants du Parti Marocain Libéral (PML) accusent le secrétaire général de ce parti, l’avocat Mohamed Ziane, de les impliquer dans des conflits personnels qui n’ont rien à voir avec la mission de cette formation politique.
Lors d’une conférence tenue hier, mercredi 16 décembre 2020 à Casablanca, des dirigeants de ce parti, organisés en mouvement réformateur, ont demandé la démission de Me Ziane, avocat de profession, et la tenue d’un congrès national extraordinaire afin d'élire de nouvelles instances dirigeantes.
Pour dénoncer l’attitude de Mohamed Ziane, qui a récemment publié un communiqué, au nom du parti, pour demander la dissolution de la DGST, ces membres dirigeants du PML ont lancé ce mouvement pour faire barrage aux démarches du numéro Un du parti, jugées «abusives et inacceptables».
Lire aussi : Parti marocain libéral: un mouvement réformateur pour tourner la page de Mohammed Ziane
C’est du moins ce qu’affirme Anouar Ben Boujemaâ, membre du Bureau politique du PML: «le parti connaît actuellement de graves dysfonctionnements dans son organisation. Il est au centre de batailles fictives ou montées de toutes pièces. Nous disons aujourd’hui, haut et fort, qu’il faut arrêter de gaspiller les énergies du Parti».
Et de poursuivre: «ce qu’il se passe au sein du parti nous a poussés a créer ce mouvement réformateur qui est soutenu par 70% des membres du Conseil national. L’objectif est de remettre ce parti sur les bons rails et le sauver avant les prochaines législatives».
