"Je n'ai pas de réponse à votre question, laissez-moi le temps de vérifier", a-t-il lancé en réponse à chaque question des journalistes couvrant habituellement le point de presse du porte-parole du gouvernement, chaque jeudi. Jugez-en de vous-mêmes!
A une question sur la Cour des comptes et ses rapports critiques, il répond: "c'est une institution constitutionnelle".
"Je n'ai pas d'éléments nouveaux", répond le ministre à une autre question sur les incidents de la prison de Ras El Ma. Idem pour une question sur le registre national de la population: "c'est un projet qui demande beaucoup de préparation".
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L'Italie qui décide d'exclure plus de 1.000 sans papiers marocains? "L'Italie a des positions internationales sur l’immigration, pas seulement envers le Maroc", a affirmé le ministre, issu du parti de l'Union Constitutionnelle.
Et cerise sur le gâteau, à la fin de cette conférence qui n'avait de "presse" que le nom, à une question sur la coopération avec l’Afrique, il dit: "j'ignore avec exactitude les départements qui sont concernés par cette coopération. Tout ce que je sais, c'est que les instructions du souverain et du gouvernement ont été données pour approfondir cette coopération". Sic.
Après cette série de non-réponses, le ministre a mis fin à la séance, après avoir préalablement exigé qu'il ne répondrait -doux euphémisme- qu’à seulement "quatre ou cinq questions".
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Hassan Abayba s'est par la suite enfermé dans le salon VIP de la MAP, refusant fermement les sollicitations de quelques journalistes.
Et que faisait-il de si important dans ce salon? Le360 a obtenu cette fois la bonne réponse: ce ministre, chapeautant trois importants départements, était en train de déjeuner…