Le ministre de la Santé, Anas Doukkali, promet de s'attaquer aux dysfonctionnements qui entravent le secteur de la santé. Il estime que l'assainissement passe par la mise en oeuvre d'une réforme globale qui est en cours d'exécution.
Il a toutefois précisé que "tout (n'était) pas noir". Il en veut pour preuve le fait que "le taux de mortalité a diminué et l'âge moyen des décès à augmenté à 76 ans". Ce sont pour lui des indicateurs qui montrent que le secteur de la santé a "beaucoup progressé" au Maroc.
Quant aux urgences dont les services sont souvent décriés par les citoyens, le ministre affirme avoir mis au point une stratégie qui concerne les douze principaux hôpitaux du Royaume. "Nous avons une stratégie claire et bien définie pour pallier aux carrences qui affectent ce secteur", déclare-t-il.
Aussi, Anas Doukkali prône-t-il le dialogue avec les médecins des secteurs public et privé et se dit prêt à écouter leurs doléances.