Fès et le Maroc ne doivent plus être gouvernés au nom de la religion. L’homme qui fait cette assertion est souvent présenté comme étant un populiste. Mais il rejette cette «accusation» et affirme parler le plus sérieusement du monde. Hamid Chabat dit ne rien avoir contre le PJD et son successeur à la tête de la mairie de la capitale spirituelle, Driss Al Azami Idrissi.
«Lui et son parti ont ruiné la ville. Je vous mets au défi de me donner un seul grand chantier qu’ils ont pu mener à bien», affirme Hamid Chabat pour qui la parenthèse du parti islamiste doit être refermée pour de bon.
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«Nous ne devons plus rester otages du Printemps arabe, c’est de l’histoire ancienne», ajoute l’ancien chef de file de l’Istiqlal et secrétaire général de la puissante Union générale des travailleurs au Maroc (UGTM).
Que compte-t-il faire exactement pour reconquérir la mairie de Fès? A-t-il eu l’aval de la direction de son parti? Avec qui compte-t-il s’allier pour diriger la capitale spirituelle? Des questions que nous avons abordées avec le premier concerné dans cette interview.
