Vidéo. Élections 2021: Omar Mahmoud Bendjelloun veut repositionner la FGD à Rabat

Mohammed Boukouyane / Le360

Le 24/08/2021 à 12h03

VidéoLa Fédération de la gauche démocratique (FDG, opposition) aspire à renforcer sa représentativité politique au sein des institutions à Rabat.

Ce challenge a été confié à Omar Mahmoud Bendjelloun, fils de feu Ahmed Bendjelloun, ex-leader et fondateur du Parti de l'avant-garde démocratique et socialiste (PADS).

Lundi 23 août 2021, Omar Mahmoud Bendjelloun a reçu une équipe dépêchée par Le360 au moment où il s'apprêtait à déposer, au siège de la wilaya de Rabat, sa candidature pour les élections législatives du 8 septembre prochain.

Omar Mahmoud Bendjelloun, avocat aux barreaux de Rabat et de Paris, conduit une liste dans la circonscription de Rabat-Chellah. Sa liste comprend également un vétéran de la vie politique, Mohamed Frej, alias Mao, ainsi qu'un jeune cadre bancaire, Karim Filal considéré comme le porte-flambeau de la "pure ligne socialiste" qu'incarne la FGD.

Cette ligne, a affirmé Omar Mahmoud Bendjelloun dans une déclaration pour Le360, "a été initiée par feu Mehdi Ben Barka et par les défunts Omar Bendjelloun (son oncle) et Ahmed Bendjelloun, (son père).

Omar Bendjelloun, né en 1936 à Oujda, a été assassiné en décembre 1975 à Casablanca par la Chabiba Islamiya. Il était idéologue, syndicaliste, ingénieur, avocat ainsi que journaliste.

"Je veux conforter la place de la gauche, la vraie, sur l'échiquier politique, en ramenant la confiance aux citoyens et aux électeurs et en réglant les vrais problèmes des électeurs", a souligné Omar Mahmoud Bendjelloun, qui assure ne pas craindre les autres concurrents en lice dans la circonscription de Rabat-Chellah.

Les autres candidats sont notamment Hassan Lachgar (USFP, fils de Driss Lachgar), Alae-Eddine Bahraoui (RNI, fils de Omar Bahraoui ex-maire et député MP), Adib Benbrahim (PAM, expert-comptable) et Mohamed Tahiri (MP, cadre aux finances).

Il faut rappeler que la Fédération de la gauche démocratique (FGD) est formée d'une alliance de trois petits partis politiques de la gauche marocaine, dont le Parti socialiste unifié (PSU) et le Parti de l'avant-garde démocratique et socialiste (PADS). Le 30 juin dernier, le Parti socialiste unifié s'est retiré de la coalition.

Par Chakir Alaoui et Mohammed Boukouyane
Le 24/08/2021 à 12h03