Ce programme, qui se veut prometteur, se décline en cinq principaux axes à savoir le social, l'économie, le sociétal, la culture et la réforme des institutions comme la révision du système de la justice.
«Cet ambitieux plan socio-économique comporte 25 engagements qui se divisent en 150 mesures sous la devise «le Maroc d’abord, avec une nouvelle alternance sur fond de perspectives sociales et démocratiques»», a déclaré le chef du parti de la Rose. «Nous comptons mettre en oeuvre cette feuille de route si nous obtenons la confiance des électeurs», a ajouté Driss Lachgar. Pour financer ce programme, selon lui, l'USFP compte «mobiliser des fonds via une réforme fiscale et la fin de la rente».
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Le programme de l’USFP propose également de relever de 120 milliards de dirhams le plan des investissements, augmenter de 50% le revenu des habitants, la création de 30.000 petites et moyennes entreprises ainsi que la création d'une Banque publique d'investissement.
L'emploi, la santé, l'habitat ainsi que la promotion de la culture, via la création d'une Académie des arts et du patrimoine, figurent au centre de ce programme, a souligné le numéro Un de l'USFP, qui a souhaité voir son parti figurer dans le peloton de tête lors des élections du 8 septembre. «Nous allons couvrir presque toutes les circonscriptions législatives et communales avec une forte présence de femmes candidates et nous aspirons obtenir d'excellents résultats», a-t-il répondu à une question posée par Le360.
Quant aux futures alliances que pourrait nouer l'USFP après les élections, Driss Lachgar a exprimé sa préférence «pour les libéraux qui partagent la même vision».