La délégation de l’AMCDD, composée d'une dizaine de représentants d’ONG marocaines, était conduite par le président de cette alliance, Abderrahim Ksiri.
Ces membres de diverses associations de protection de l'environnement, issus de diverses régions du royaume, sont intervenus au cours de plusieurs ateliers, tout particulièrement ceux dédiés aux missions des ONG nationales et internationales.
Ils ont tenu, tout au long des différents panels, à alerter l’opinion publique sur la nécessité de demander aux Etats les plus riches de la planète de contribuer significativement à la lutte contre le réchauffement de la terre.
"Cette COP 24 est considérée comme l'une des dernières opportunités à saisir pour que la communauté internationale honore ses engagements, qui étaient de maintenir le réchauffement climatique en-dessous d'au moins 2°C d'ici à la fin du siècle", a affirmé le président de l'AMCDD, Abderrahim Ksiri.
Le dernier rapport scientifique du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC -ONU) insiste sur un seuil de 1,5°C pour la baisse du réchauffement climatique.
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Pour Abderrahim Ksiri, "ce demi-degré est une question de survie pour la planète".
Œuvrant dans les domaines de l’environnement et du développement durable, l’Alliance Marocaine pour le Climat et le Développement Durable (AMCDD) est la plus grande plateforme marocaine de regroupement d’associations et de réseaux d’associations dans le royaume.
Ce réseau compte plus de 800 associations et réseaux d’associations issus des 12 régions du Maroc.
Depuis mars 2016, l’AMCDD a entamé le projet de régionalisation et de territorialisation de son action, par la création de coordinations régionales.
Trois premières plateformes régionales de l’AMCDD ont ainsi été créées dans les régions Tanger-Tétouan-Al Hoceima, de Casablanca-Settat et de Marrakech-Safi.