«Au niveau institutionnel, la Côte d'Ivoire est engagé aux côtés du Maroc, ici il n'y a pas de débat du tout, mais les questions se posent au niveau de la population», a-t-il déclaré, en marge d'une conférence régionale organisée par l'Institut marocain Amadeus au sujet de cette adhésion.
La conférence d'Abidjan a clos ce week-end ses travaux. Mais, a estimé A. Félix, cette candidature ne sera que positive. Pour sa part, Brahim Fassi Fihri, président de cet important think tank d'Afrique, a souligné l'importance du débat qui a été ouvert à ce sujet par son organisme au niveau de l'Afrique de l'Ouest.
«Après l'étape de Dakar et d'Abidjan, la conférence se délocalisera au Ghana et au Nigéria et ce dans le but d'approfondir la réflexion et de lever tous les doutes qui découlerait de cette demande marocaine. Abdou Diop, responsable à la CGEM a indiqué que l'adhésion «va permettre de donner une dimension supplémentaire à la CEDEAO. Aujourd'hui la CEDEAO pèse avec le Nigéria fait 800 milliards de dollars derrière la Turquie».
Il a regretté que le commerce inter-africain soit actuellement faible avec seulement 13% du total des échanges avec le monde». «L'entrée du Maroc dopera les échanges commerciaux», a-t-il conclu.
