Les deux délégations ont débuté leurs travaux à 16 heures, avec l'objectif de conclure cette rencontre demain, samedi 23 janvier, dans l'après-midi. Il s'agit, poiur les négociateurs, de procéder à l'attribution de postes de hautes responsabilités, tels qu'ils ont pu être prévus par l’article 15 de l’Accord politique libyen, qui avait été conclu en décembre 2015, à Skhirat.
Il s'agira, pour les négociateurs, de désigner les personnes qui seront nommées à de hauts postes stratégiques en Libye: ceux qui seront à la tête de la Banque centrale, de la cour des comptes, de l'autorité du contrôle administratif, de la commission anti-corruption, de la haute commission électorale, de la présidence de la cour suprême et de la présidence du Parquet général.
La dernière réunion inter-libyenne (13+13) avait eu lieu à Tanger, le 28 novembre 2020, en présence du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.
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Cette rencontre de Bouznika, qui vient de débuter, intervient après le vote du Forum de dialogue politique libyen en faveur du mécanisme de sélection d’un nouveau pouvoir exécutif par intérim, qui permettra l’organisation la tenue d'élections nationales en Libye, le 24 décembre 2021.
Ce vote constituera une étape majeure, vers l’unité de ce pays. Le Maroc mène depuis des années des efforts pour mettre fin au conflit en Libye. Le Royaume est d'ailleurs l'artisan de l'accord de Skhirat de 2015, et son action a été saluée par la communauté internationale, dont l'ONU
