Sur la base de rapports sectoriels émanant des ministères, le chef de l'Exécutif a présenté un exposé fleuve (d'une durée de 01H50), axé sur quatre points, à savoir le choix démocratique du Maroc, la production législative, le développement économique, le social (éducation, emploi, santé, habitat, justice, administration, corruption).
M. El Othmani a précisé que ces chantiers ont tous été initiés grâce à la clairvoyance du roi Mohammed VI.
Le chef du gouvernement a évoqué, dans son rapport, la première cause nationale soulignant qu'elle est à la tête des priorités du pays. Il a estimé que la résolution 2468 traduit l'appel de la communauté internationale à trouver une solution politique, durable, pragmatique et de compromis au conflit artificiel créé autour du sahara marocain.
Sous les applaudissements des députés PJDistes, le chef du gouvernement a livré des statistiques qui "prouvent que les chantiers réalisés ont contribué au développement du Maroc". Le pays, a-t-il rappelé, a fait un important bond dans le classement Down business passant à la 60ème et il aspire à la 50ème place d'ici 2020.
Concernant la lutte contre la corruption, le Maroc a occupé en 2018 la 73ème place contre la 90ème position une année auparavant.
Quant aux investissements étrangers indirects, a-t-il rappelé, ils ont atteint 32 milliards de dirhams en 2018. A propos de l'industrie automobile, le chef du gouvernement a affirmé que le Maroc a exporté 700.000 véhicules, devenant le premier constructeur en Afrique. En 2018, la valeur des exportations du royaume des véhicules a atteint 65 milliards de dirhams, a-t-il affirmé, indiquant que le pays va exporter en 2021 environ un million de voitures. En ce qui concerne le tourisme, il a affirmé que 12,5 millions de touristes ont visité le Maroc en 2018.
