Cet exercice se poursuivra jusqu'au 18 juin 2021 dans les régions d’Agadir, Tifnit, Tan Tan, Mehbes, Tafraout, Ben Guérir et Kénitra, impliquant de milliers de militaires multinationaux et un nombre très important de matériels terrestre, aérien et maritime.
S’exprimant à cette occasion, le général de corps d’armée, Belkhir El Farouk, commandant la zone Sud, a indiqué que "cet exercice a atteint, incontestablement, un degré de maturité qui atteste de la solidité des relations de coopération entre nos armées respectives ".
"Dans ce contexte, il s'avère opportun de souligner que l'évolution de la géopolitique mondiale charrie un lot de menaces et de défis qui mettent à l’épreuve l'action militaire, qui se veut de plus en plus multinationale, afin de mieux appréhender les contingences et les contraintes des engagements contre les menaces hybrides, faisant appel à des modes d'action protéiformes", a-t-il insisté.
"Aussi, et à l'effet de répondre aux nouveaux impératifs des engagements militaires combinés, il s'avère inexorable que le concept d'interopérabilité soit bien développé entre les armées, susceptibles d'intervenir en forces multinationales", a ajouté Belkhir El Farouk.
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Pour sa part, le général de division, Andrew M. Rohling, commandant général adjoint pour l'Afrique et commandant de l'unité opérationnelle de l'armée des Etats-Unis pour l'Europe méridionale, Afrique, a souligné qu'African Lion est "le plus grand exercice de l'armée américaine mené sur le continent africain ".
"Nous avons développé un exercice qui offrira une excellente formation à tous les participants, tout en protégeant la santé et la sécurité de chacun, s’est félicité Andrew M. Rohling, notant qu'African Lion propose une formation de préparation réaliste, dynamique et collaborative.
" Ensemble, nous améliorerons l'interopérabilité et la coopération multinationale, tout en créant des liens solides entre les forces armées participantes", a-t-il souligné.
En plus des Etats-Unis d’Amérique et du Royaume du Maroc, la 17e édition de cet exercice connaît la participation de la Grande-Bretagne, du Brésil, du Canada, de la Tunisie, du Sénégal, des Pays-Bas, de l’Italie, ainsi que de l’Alliance Atlantique, en plus d’observateurs militaires d’une trentaine de pays représentant l’Afrique, l’Europe et l’Amérique.
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Les objectifs de cet exercice, considéré parmi les exercices interalliés les plus importants dans le monde, sont nombreux: renforcer les capacités manœuvrières des unités participantes, consolider l’interopérabilité entre les participants en matière de planification et de conduite d’opérations interarmées dans le cadre d’une coalition, perfectionner les tactiques, les techniques et les procédures, développer les aptitudes en matière de cyberdéfense, entraîner la composante aérienne à la conduite des opérations de chasse, d’appui et de ravitaillement en vol, consolider la coopération dans le domaine de la sécurité maritime, conduire des exercices en mer dans le domaine de la tactique navale et des luttes conventionnelles et mener des activités d’ordre humanitaire.
Il englobe, en plus des formations et des simulations aux activités du commandement et des entraînements sur les opérations de lutte contre les organismes terroristes violents, des exercices terrestres, aéroportés, aériens, maritimes et de décontamination NRBC (Nucléaire, radiologique, biologique et chimique).
Par ailleurs, et au titre des activités parallèles à vocation humanitaire, un hôpital médico-chirurgical de campagne sera déployé au niveau d’Amlen (Tafraout) où des prestations médicales et chirurgicales vont être dispensées au profit des populations locales de la région, par des équipes médicales constituées de médecins et d’infirmiers des FAR et de l’armée américaine.
