Lancé le 8 juin dernier à Agadir, sur hautes instructions du roi Mohammed VI, Chef suprême et Chef d'état-major général des Forces Armées Royales, l’exercice combiné maroco-américain African Lion 2021 se poursuit de plus belle.
Le dimanche 13 juin 2021, les obusiers automoteurs M109A5 des FAR et les M109A6 Paladin de l'armée américaine ont effectué un impressionnant exercice de tirs d’artillerie à munitions réelles, rapporte le forum spécialisé Far-Maroc sur sa page Facebook.
Au cours de cet exercice, les artilleurs des deux armées ont pu renforcer et améliorer leurs capacités à manœuvrer ensemble, consolider leur interopérabilité et perfectionner les tactiques, les techniques et les procédures.
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«Il existe une interaction très forte et active entre les deux parties dans le cadre de ce partenariat mutuellement bénéfique. Nous apprenons beaucoup de nos partenaires marocains et espérons que nous apportons aussi une certaine contribution aux Forces Armées Royales marocaines. A nos yeux, le Maroc et les Forces Armées Royales sont des acteurs clés qui agissent pour la paix et la sécurité aussi bien au Maghreb qu’à travers l’ensemble du continent africain», a souligné récemment le général de division Michael J. Turley de la garde nationale de l’Etat américain de l’Utah, qui prend part aux opérations.
Avec plus de 7.000 participants, African Lion 2021 fait partie des manœuvres majeures organisées et dirigées conjointement par le commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (AFRICOM) et les Forces Armées Royales.
Cet exercice militaire de grande envergure, le plus grand d'Afrique, a prévu des manœuvres terrestres, aéroportées, aériennes, maritimes et de décontamination NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique). Une centaine de blindés, 46 avions de soutien et 21 avions de combat sont mobilisés.
En plus des Etats-Unis d’Amérique et du Royaume du Maroc, cet exercice, qui se poursuit jusqu’au 18 juin 2021, connaît la participation de la Grande-Bretagne, du Brésil, du Canada, de la Tunisie, du Sénégal, des Pays-Bas, de l’Italie ainsi que de l’Alliance Atlantique, en plus d’observateurs militaires d’une trentaine de pays représentant l’Afrique, l’Europe et l’Amérique.
