Le ministre délégué chargé des MRE et des Affaires de la migration, Abdelkrim Benatiq, pourrait bien devenir le nouveau président du Conseil national de l’USFP. Selon le quotidien Al Massae, qui traite du sujet dans son édition du lundi 5 juin, l’ancien patron du parti travailliste, qui a fusionné depuis avec l’USFP, est aujourd’hui la seule personnalité à se distinguer parmi tous les candidats ayant postulé pour présider cette instance décisionnelle de l’USFP.
Le journal précise toutefois que la mission du ministre risque d’être un handicap pour ce poste qui requiert une présence et une attention particulière. Il sera difficile pour lui de concilier les deux mandats, précise une source au parti. Le Conseil national, rappelons-le, vient remplacer, après le dernier congrès, la commission administrative présidée, jusque-là, par Habib El Malki, et elle-même créée pour se substituer au Conseil national. Cette expérience de la commission administrative n’aura finalement duré qu’un seul mandat.
L’USFP avait fixé un délai, allant du 30 mai au 4 juin, pour déposer les candidatures pour le poste de futur président du Conseil national et pour les membres du Bureau politique. Les listes des candidatures ont été clôturées dimanche et aucune personnalité influente, en dehors d’Abdelkrim Benatiq, ne sort du lot. Ce qui fait dire à cette source du parti, citée par le journal, que le ministre délégué pourrait bien être le candidat indiqué pour le poste.
Concernant le Bureau politique, l'USFP, en tant que membre de l’Internationale socialiste, est tenue de respecter les quotas fixés par cette institution internationale en ce qui concerne le nombre de femmes et de jeunes à intégrer dans ses instances dirigeantes. Toujours est-il que, selon un communiqué diffusé par le premier secrétaire de l’USFP, il faudra attendre le 10 juin prochain pour connaître le nouveau président du Conseil national et les membres du futur Bureau politique.