Le bal des interventions marocaines à Washington a été ouvert, lundi, par la ministre déléguée aux Affaires étrangères, M'Barka Bouaida. Dans une intervention lors d'un forum organisé autour du thème "Investir dans les femmes pour la paix et la prospérité", elle a plaidé en faveur de l'émancipation de la femme africaine. Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, s'est entretenu avec plusieurs responsables africains et américains. En plus d’un tête-à-tête avec le secrétaire d'Etat américain John Kerry, il a accompagné le Chef du gouvernement dans ses rencontres avec les présidents sénégalais, mozambicains et tanzaniens. Mezouar, qui a multiplié les rencontres avec la presse arabe et américaine (voir vidéo de l’entretien à Sky News ci-dessous), a déclaré à la célèbre revue Foreign Policy que "Le multipartisme et le choix du libéralisme économique instaurés par le Maroc depuis son indépendance et les réformes initiées par le roi Mohammed VI pour démocratiser ses institutions ont immunisé le royaume contre les tempêtes politiques du printemps arabe".
Le ministre de l'Industrie, Moulay Hafid Elalamy, a, de son côté, saisi l’occasion d’une table ronde économique pour réaffirmer que "le Maroc est engagé pour un partenariat avantageux avec les Etats-Unis". Lors de ce débat organisé au centre américain "Atlantic Council", un rapport a été présenté au sujet de "l’Emergence du Maroc en tant que portail pour le développement des affaires en Afrique". Elalamy a d’ailleurs souligné que "les réformes menées et les plans sectoriels déployés confèrent au Maroc un rôle important à jouer dans le concert mondial de l’économie et en font, désormais, un hub régional".
Lundi soir, la Chambre de commerce des Etats-Unis a organisé une session dédiée à l'Emergence économique de l'Afrique. Abdelilah Benkirane y est intervenu pour affirmer que le "leadership que Sa Majesté le roi projette en Afrique est une force de stabilité initiatrice de progrès solidaire".
