Union africaine: le Maroc prend en charge le dossier de l’immigration

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Revue de presseKiosque360. Quelques semaines après son retour à l’Union africaine (UA), le Maroc a été chargé d’assurer la coordination des affaires de l’immigration au sein de l’instance continentale. Le Maroc fait ainsi son entrée officielle et effective dans la nouvelle configuration de l’UA.

Le 16/03/2017 à 02h59

Le retour triomphal du Maroc à l’Union africaine (UA) se concrétise sur le terrain, au niveau de la configuration de l’instance continentale.

Ainsi, lors de la première réunion tenue mardi, à Addis-Abeba, sous la présidence du président guinéen Alpha Condé, élu aux commandes de l’UA par le 28e Sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine, le Maroc s'est vu confier le dossier de l’immigration. Cette réunion, à laquelle ont pris part des chefs d’Etat africains, a d'ailleurs été marquée par la présence d’une forte délégation marocaine conduite par l’ambassadrice du Maroc à Addis-Abeba, Nezha Alaoui, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce jeudi 16 mars.

Le quotidien souligne, à ce propos, que la diplomate marocaine représente provisoirement le Maroc à l’Union africaine jusqu'à la nomination d’un ambassadeur permanent auprès de l’instance continentale. En attendant cette nomination qui doit être validée par un Conseil des ministres présidé par le roi Mohammed VI, le staff de l’ambassade du Maroc à Addis-Abeba a été renforcé par l’affectation de plusieurs cadres et la nomination d’un ambassadeur-adjoint, ajoute la publication.

Il faut dire que l’Union africaine a confié la coordination de la gestion du fichier migratoire au Maroc eu égard à son expérience, sa vision et la politique en la matière mise en place par le royaume depuis longtemps. En effet, la politique migratoire marocaine est globale, humaniste et conforme au droit international. La Constitution de juillet de 2011 comprend par ailleurs cinq articles en relation avec l’immigration, dont la gestion de la résidence des étrangers, le droit d’asile, la non-discrimination et l’égalité des droits entre les citoyens marocains et étrangers.

Par Mohamed Younsi
Le 16/03/2017 à 02h59