Un “journaliste” vedette de la rencontre organisée par Nabil Benabdallah

Mohamed Nabil Benabdallah, secrétaire général du PPS.

Mohamed Nabil Benabdallah, secrétaire général du PPS. . DR

Deux "supposés" journalistes connus pour leur "agressivité verbale" lors des conférences de presse qui se tiennent à Rabat ont récidivé ce lundi lors de la rencontre tenue par le PPS avec la presse pour dévoiler sa plateforme électorale. L'un d'eux s'en est violemment pris au ministre de l'Habitat.

Le 20/07/2015 à 19h35

L'un des deux “journalistes” a failli même asséner un coup de poing à Nabil Benabdallah pour protester contre les organisateurs qui lui avaient interdit l'accès à la salle de presse. Autorisé finalement à la rejoindre, ce "trublion" est allé jusqu'à qualifier, en pleine conférence, le PPS de "parti administratif" quand Benabdallah a refusé à ce "faux journaliste" de se lancer au jeu des questions-réponses. Un autre "trublion", lui aussi habitué à poser des questions hors contexte, s'est aussi distingué lors de cette conférence. Furieux, le numéro 1 du PPS a refusé de répondre à l'une des deux questions posées par cet homme.

Surnommés les “Ouakala", les deux trublions sont surtout réputés dans le milieu de la presse rbatie comme étant deux grands pique-assiettes. Ce sont des "gourmands qui se permettent au vu et au su de tout le monde de remplir leurs poches de pâtisseries lors des cocktails clôturant les conférences de presse", témoigne ce journaliste.

Originaire de Marrakech, le premier qui répond au nom de Lahrichi, prétend détenir un quotidien arabopone appelé "Al Likaa". Or cette publication s'est déjà plainte de son comportement. La seconde personne connue sous le nom de Cherkaoui Samouni, travaille pour un soit disant site appelé, "hatadh.tv.com”, qui n'existe que dans son imaginaire.

Les organisateurs de la conférence et les services de sécurité se sont engagés suite à ces incidents à ne plus autoriser l'accès à ces deux "indésirables", imitant ainsi les décisions du forum de la MAP et de plusieurs départements publics et privés.

"En se comportant d'une manière arrogante et inacceptable, ces deux hommes violent les règles de la liberté de la presse et de la déontologie. La corporation des journalistes est appelée à mettre de l'ordre dans ses rangs", souligne-t-on dans les milieux politiques à Rabat.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 20/07/2015 à 19h35