Le ministre tunisien de l'Intérieur, Lofti Ben Jeddou, a annoncé vendredi qu'un salafiste radical du nom de Boubaker Hakim, déjà recherché pour contrebande d'armes venant de la Libye voisine, est le principal suspect dans l'assassinat de Chokri Belaïd, tué le 6 février dernier, et celui de Mohammed Brahmi, ce député d'une petite formation de gauche assassiné jeudi devant son domicile tunisois.
Des centaines de Tunisiens ont de nouveau manifesté vendredi à Tunis pour réclamer la chute du gouvernement dirigé par les islamistes d'Ennahda. De son côté, la présidence de la République tunisienne a décrété de deuil national à l'occasion de l'enterrement du député. Dans un discours adressé jeudi au peuple, il a estimé que l'assassinat de Mohamed Brahmi visait à "discréditer les révoltes du Printemps arabe".



