Nouveau rebondissement judiciaire dans la tristement célèbre affaire de Gdeïm Izik, tuerie survenue le 8 novembre 2010 dans cette localité située à une dizaine de kilomètres de Laâyoune et qui a causé la mort tragique de 11 éléments des forces de maintien de l'ordre. Les 24 individus mis en cause dans ce carnage, condamnés à de lourdes peines en 2013 par le tribunal militaire de Rabat, seront déférés le 26 décembre prochain devant la chambre criminelle près la cour d'appel de Salé, apprend Le360 auprès d'une source proche du dossier.
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Ce rejugement a été décidé fin juillet dernier par la Cour de cassation, annulant ainsi l'ancien verdict rendu en février 2013 à l'encontre des 24 mis en cause condamnés à des peines allant de 2 ans de prison à la réclusion à perpétuité.
La décision de la Cour de cassation intervient suite à l'adoption, le 23 juillet 2014, d'un projet de loi relatif à la réforme de la justice militaire, mettant fin au jugement des civils par ce "tribunal d'exception".
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Ce nouveau procès, intenté à l'encontre des 24 accusés fin décembre prochain, permettra aux familles des 11 martyrs morts dans des conditions atroces de se constituer partie civile, pour faire valoir leurs droits. A souligner qu'une "coordination des familles et amis des victimes des événements de Gdeïm Izik" s'est constitué au lendemain de cette tragédie qui a coûté la vie à 11 éléments des forces de maintien de l'ordre, dont certains ont été sauvagement égorgés lors d'une intervention sécuritaire visant à démanteler le campement dressé à Gdeïm Izik dans le dessin de créer un "Tindouf bis", selon un plan préétabli par le front Polisario et les services algériens.