Tsunami judiciaire à Casablanca: plusieurs élus démis de leurs fonctions

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Revue de pressePlusieurs élus et responsables communaux viennent d’être démis de leurs fonctions par le tribunal administratif de Casablanca. Cette revue de presse est tirée d’un article d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 29/08/2024 à 19h13

C’est un véritable tsunami judiciaire qui s’abat sur Casablanca. Plusieurs élus, déjà suspendus de leurs fonctions, viennent d’en être officiellement démis par le tribunal administratif.

C’est Al Ahdath Al Maghribia qui rapporte l’information dans son édition du vendredi 30 août, expliquant que parmi les élus concernés figurent les présidents des communes d’Oulad Azzouz, Oulad Zaydane et Oulad Si Bouyahya. La liste inclut également un élu de la commune d’Oulad Zaydane, un autre de la commune de Dar Bouazza, deux membres de ces deux communes, un membre de la commune d’Oulad Zaydane et un autre de la commune de Settat.

Comme le précise la publication, les décisions prises par le tribunal administratif de Casablanca interviennent après analyse des rapports d’inspection du ministère de l’Intérieur concernant la gestion des communes concernées. Plusieurs dysfonctionnements ont ainsi été relevés et des plaintes ont été déposées en urgence par les walis dont relèvent ces communes, afin de démettre de leurs fonctions les personnes impliquées.

Toujours d’après Al Ahdath Al Maghribia, les principaux griefs contre ces personnes ont trait à la gestion des ressources financières de ces communes, avec des soupçons de conflits d’intérêt, dans un contexte de suivi accru de la gestion des budgets des communes par le ministère de l’Intérieur. Plusieurs missives ont d’ailleurs été transmises à certaines communes dans ce cadre.

Comme le rappelle le quotidien, les décisions prises cette semaine par le tribunal administratif ne sont pas isolées. Le président de la commune de Dar Bouazza a notamment été démis de ses fonctions il y a à peine une semaine.

Par Fayza Senhaji
Le 29/08/2024 à 19h13