Des actes terroristes devraient avoir lieu incessamment dans les pays maghrébins, et le Maroc n’est pas exclu. C’est que révèle Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du mardi 10 février. «Les services de renseignement allemands ont informé leurs homologues maghrébins que des attentats devraient avoir lieu bientôt dans les pays du Maghreb, dont le Maroc. Les instructions reçues par les terroristes portent sur des actions contre des lieux stratégiques et ont été interceptées par les services de renseignement allemands», indique en effet le quotidien.
La Direction des unités anti-terroristes tunisienne a d'ailleurs démantelé, récemment, une cellule terroriste de 9 personnes appartenant à un courant religieux extrémiste. Les terroristes présumés s’apprêtaient à commettre des attentats visant des endroits touristiques de la ville de Hammamet. C’est en se basant sur des informations fournies par les services de renseignement allemands que les Tunisiens ont pu étouffer dans l’œuf ces projets d’attentats. Aussi, «la mise en garde des services allemands entre dans le cadre de la coopération euro-maghrébine de lutte contre le terrorisme», rappelle Al Ahdath, ajoutant que le démantèlement, mardi dernier, d’une cellule terroriste opérant, en France, dans la région parisienne et à Lyon, est le fruit d’une collaboration maroco-française au niveau des services de renseignement des deux pays.
Le Maroc se renforce
Dans ce même registre, Al Massae révèle les «secrets de la création du premier Bureau national de lutte anti-terroriste». Le journal rapporte que ledit bureau devrait entamer son travail dans moins de trois mois. «Les meilleurs cadres ont été choisis pour faire partie de ce bureau, selon les critères de compétence et d’expérience».
Parmi les prérogatives qui incombent à ce bureau dont feront partie des membres de la DST ayant participé efficacement à des opérations anti-terroristes en Espagne, la détection des réseaux de blanchiment d’argent servant à financer le terrorisme au Maroc et à l’étranger. «Le nouveau Bureau de lutte anti-terroriste adoptera de nouveaux outils et des moyens jamais utilisés auparavant pour mener ses investigations. De même, des interrogatoires spécifiques seront menés avec les suspects et les mis en cause pour apologie du terrorisme ayant exprimé leurs intentions sur internet», souligne la publication.