Sidi Hamdi Ould Errachid, président de la région de Laâyoune-Sakia El-Hamra est aussi député-maire de la ville de Laâyoune. Il est l’un des membres de la tribu Rguibat, qui représentaient en 1974, un quart de la population sahraouie lors du recensement espagnol.
Ynja Khattat, président de la région Dakhla-Oued Eddahab est, quant à lui, un ancien membre du polisario ayant rallié le Maroc au milieu des années 90.
Opérateur économique à Dakhla, ce brillant orateur a fait souvent le déplacement à Bruxelles et à Strasbourg pour défendre les accords agricole et de pêche entre le Maroc et l’Union européenne et détricoter les allégations du polisario autour de l’exploitation des richesses des provinces du sud. Il s’agit également d’un parfait exemple de réussite d’un sahraoui, pure souche, qui, un jour décida de ne plus céder aux sirènes du séparatisme et de regagner la mère patrie pour apporter sa pierre à l’édifice du développement socio-économique de son pays, le Maroc.
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Quant à Fatima Adli, c’est la touche féminine de la délégation marocaine. Elle prend part à cette table ronde, en tant qu’acteur associatif et membre du conseil municipal de Smara.
Présente sur la scène politique sahraouie depuis le début des années 2000, elle a représenté sa région à diverses manifestations nationales et internationales pour témoigner du dynamisme que connaissent les provinces du sud du Royaume et de l’implication de la femme sahraouie dans la gestion de la chose publique.
En septembre 2011, elle faisait partie de la délégation marocaine dépêchée au siège de l’ONU à New York pour défendre les positions du Royaume à l’occasion des travaux de la 4ème Commission.