Dernier épisode en date de "la fuite en avant" pratiquée par le régime des généraux pour assurer son maintien et sa survie. Une campagne médiatique incendiaire, s’en prenant de manière indigne et abjecte au Royaume du Maroc et à ses symboles sacrés, prolonge et déploie, à travers certains médias de services, des provocations et des agitations militaires dans des zones frontalières de l'est et du sud-ouest, soulignent les signataires d'une pétition dont copie est parvenue à la MAP.
Pareille situation participe d’une culture de conflictualité et ne peut que préoccuper quant aux conditions de la stabilité, de la paix et de la sécurité au Maghreb et en Sud-Méditerranée, préviennent les lanceurs de l'appel, estimant que tout atermoiement de l'UE, "dont la responsabilité est engagée à l’égard de la Méditerranée", risque de "jouer le jeu de vieux généraux algériens, arc-boutés sur la rente gazière et adeptes de la politique de la terre brulée".
Cette fuite en avant d’un régime militaire algérien aux abois, et dont le pouvoir est finissant, risque d’embraser la région Sud-méditerranéenne et la faire entrer dans une spirale de violence sans fin dont ni le Nord, ni le Sud ne sortiront indemnes, soutient l'appel. Les signataires précissent également que ce régime est délégitimé, du fait de son passif, par une large dynamique sociale contestataire, mobilisée autour d'un ordre nouveau, un système fondateur de l’État de droit, des libertés et de la démocratie.
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"Ce qui est en cause, c'est la fin de la spoliation de l’indépendance et de la confiscation des ressources nationales. C’est aussi les fondements et l'articulation d'un nouveau projet de société, adossé à un référentiel de liberté, de justice sociale, de pleine citoyenneté, assurant la dignité, le progrès social et le bien-être de tous", ajoutent les signataires de cet appel.
Les vieux généraux au pouvoir, depuis 1962, en Algérie qui ont spolié l’indépendance du pays et confisqué ses ressources, en une prédation généralisée, ont choisi l’option guerrière pour détourner l’attention des Algériens des vrais problèmes du pays, observe le texte, soulignant que "le peuple algérien réclame aujourd’hui une autodétermination pour l’installation d’un Etat civil, d’une démocratie réelle et d’une classe politique autonome et responsable".
Ce sont là des éléments nécessaires d'une société civile agissante, d’une économie libre et transparente, d’une diversité culturelle qui respecte les différences et d’une politique maghrébine de voisinage porteuse d’espoir, relève ce document.
Il souligne en outre que "si le plan d’autonomie sous souveraineté marocaine est considéré par tous comme une solution crédible, durable et juste pour clore, sous l’égide de l’ONU, la question du Sahara marocain, alors il est urgemment indiqué que l’Union européenne reconnaisse à son tour, à l’instar des Etats-Unis, la souveraineté marocaine sur son Sahara, pour lancer concrètement les négociations sur cette autonomie et marquer la fin de cet état de guerre qui dure depuis 45 ans".
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Cet appel à la raison et à la responsabilité en Sud-Méditerranée a été signé par le journaliste, président de la Fédération marocaine des médias (FMM) Kamal Lahlou, le journaliste, professeur universitaire Mustapha Sehimi, le journaliste-écrivain, ex-président de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ), président de la Confrérie des compagnons de Gutenberg et directeur général de l’Agence marocaine de presse Khalil Hachimi Idrissi, et la journaliste, ex-présidente de la FMEJ, directrice du Reporter, Bahia Amrani.
Il a également été signé par la journaliste, fondatrice du Groupe Eco-médias, ex-rédactrice en chef de l’Economiste, Nadia Salah, la journaliste, ex-DGA de 2M, conseillère en communication, Samira Sitail, la journaliste, membre du Conseil national de la presse, Touria Souaf et le journaliste, ex-membre de la HACA et président du Comité international de soutien au peuple palestinien relevant de l’organisation de solidarité afro-asiatique, Talaa Saoud Al Atlassi.
Le journaliste, membre du Conseil national de la presse, président de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ), Noureddine Miftah, le professeur universitaire, fondateur du Groupe Eco-médias, membre du Conseil national de la presse, président de l’Association nationale marocaine des éditeurs (ANME), Abdelmoneim Dilami, le journaliste, président du Conseil national de la presse, Younes Mjahed le journaliste, ex-membre de la HACA, directeur de quid.ma, Naim Kamal, le journaliste, membre du Conseil national de la presse, président de l’OJD Maroc, Mohamed Selhami, le journaliste, fondateur de Sapress, président de Promopresse, Mohamed Berrada, et le journaliste, fondateur d’Al Ahdath Al Maghribia, Mohamed El Brini, ont également signé ce document.