Le ministre délégué aux Affaires générales, Mohamed Louafa, a annoncé ce mardi devant la Chambre des représentants, que son département vient de peaufiner le projet de décompensation du sucre.
Ce projet vise particulièrement, selon le ministre, les entreprises industrielles relevant du secteur agroalimentaire pour qui le sucre constitue un intrant capital. Et d’ajouter que les fonds de la décompensation iront directement sous forme d'aide et de soutien aux couches défavorisées.
Le ministre n'a, toutefois, pas indiqué la date de la mise en œuvre de cette réforme. Selon les observateurs, "cette patate chaude sera refilée au prochain gouvernement".
Par ailleurs, Mohamed El Ouafa a indiqué que son département vient d’actualiser une étude relative à la classe moyenne. Celle-ci représente 34% des ménages marocains.
Pas de rupture de carburantsConcernant les produits pétroliers, notamment la distribution du gasoil et de l'essence, le ministre a assuré que l'approvisionnement du marché et le système de distribution par les compagnies sont contrôlés et maîtrisés par le gouvernement. "Nos sources d'approvisionnement en gasoil et en essence sont diversifiées, démentant ainsi l’idée que le Maroc risque d'être affecté dans ses livraisons en matière de gasoil et d'essence par les grèves qui paralysent la France dans ce domaine".
En outre, M. El Ouafa a assuré que les prix des deux produits restent relativement moyens au Maroc, et "même en-dessous de ceux prévalant actuellement au Portugal, en France et en Espagne". Il a précisé que les prix du gasoil à 7,46 DH/litre, et celui de l'essence à 9,48 DH/litre, affichés en mai 2016, sont en baisse par rapport à ceux de 2012, date d'entrée en fonction du gouvernement. Ils étaient à 8,15 DH/l pour le gasoil et à 12,18 DH/l pour l’essence super.