Les quotidiens arabophones Al Ahdath Al Maghribia et Al Akhbar ont consacré dans leur livraison du mercredi 2 novembre, des éditoriaux au sommet de la Ligue arabe à Alger. Un «sommet qui constitue le plus grand échec dans les annales des rencontres arabes», écrit Al Ahdath Al Maghribia, alors que pour Al Akhbar, il s’agit d’un «sommet qui a échoué avant même d’avoir commencé». Sous le titre «Une décision royale judicieuse», l’éditorialiste d’Al Akhbar écrit que si le roi Mohammed VI s’est «excusé» en annonçant sa non-participation au sommet de la Ligue arabe à Alger, la raison principale de cette absence de poids est à rechercher dans «l’infantilisme du régime algérien». En effet, en mettant en danger la sécurité des pays arabes à travers son alliance avec le régime des Mollahs iraniens, l’Algérie n’a laissé aucun choix au Maroc, voire l’a obligé, à l’instar de la quasi-totalité des poids lourds arabes, à ne pas participer à un sommet «mort-né». D’ailleurs, les provocations et autres bassesses devenues une méthode établie de la diplomatie algérienne montrent clairement que le régime politico-militaire d’Al Mouradia «avait peur de la présence de Mohammed VI au sommet d’Alger». C’est donc ce régime avec ses pratiques infantiles et haineuses à l’égard du Maroc, et qui est en train d’infester l’Afrique du nord avec des groupuscules armés, financés par l’Iran, qui n’a pas honte de faire croire que «son» sommet vise à aplanir les différends entre les pays arabes, explique Al Akhbar. Face à ce régime algérien immonde, qui ne respecte pas les règles élémentaires du bon voisinage, allant jusqu’à mépriser la délégation officielle et s’attaquer à des journalistes marocains dûment accrédités pour couvrir le sommet arabe, le roi Mohammed VI a pris la décision ferme et claire de ne pas aller dans ce genre de pays, conclut Al Akhbar. Un pays qui ne mérite même pas ce qualificatif, explique pour sa part Al Ahdath Al Maghribia. Sous le titre «Echec d’un pseudo-sommet», l’éditorialiste de ce journal écrit que la raison principale du fiasco de l’actuel sommet arabe, réside dans le nom du pays qui l’accueille: l’Algérie. C’est-à-dire une entité isolée dans son voisinage, ennemie de ses voisins immédiats, alliée avec son ancien colonisateur qu’elle fait semblant de détester en tentant de l’éloigner du Maroc, et qui n’hésite pas, dans le même objectif malsain, à acheter une fausse amitié avec l’argent de son peuple chez son petit voisin tunisien. L’éditorialiste rappelle à ce titre la célèbre déclaration du défunt roi Hassan II, rappelant les aléas de la géographie qui a voulu que le Maroc soit voisin de l’Algérie. Un voisin qui n’est pas l’ennemi du seul Maroc, mais du monde arabe dans sa totalité, ajoute Al Ahdath Al Maghribia. Le vrai problème de l’Algérie, résume l’éditorialiste, c’est qu’elle se regarde dans un miroir qui n’est pas celui dans lequel le reste du monde la voit. Une folie décidément incurable.