Les casernes militaires s’apprêtent à recevoir le premier contingent de candidats au service militaire obligatoire. Le général de corps d’armée, Abdelfatah Louarak, inspecteur général des Forces armées royales, a donné ses ordres aux responsables militaires afin de veiller au bon déroulement de cette opération, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du jeudi 28 février. De même que des commissions spéciales dirigées par des colonels et des officiers ont été mises en place pour superviser de manière quotidienne l’opération afin d’en garantir la réussite.
En outre, des centres de formation et une annexe pour le personnel féminin sont aujourd’hui prêts à recevoir ces contingents. En même temps, poursuit le journal, d’autres responsables militaires planchent sur les programmes d’entrainement et d’apprentissage qui seront suivis par les appelés. Une attention particulière a été portée, en ce sens, à l’entrainement physique militaire et sportif en vue de contribuer à l’épanouissement individuel et à la promotion de l’esprit d’équipe, précise le journal. Ces activités sportives seront assurées par des moniteurs et des monitrices qualifiés et expérimentés dans des centres spécialement aménagés et équipés en matériel d’entrainement de pointe.
Concrètement, au début de leur incorporation, les candidats suivront une formation généraliste comprenant de l’éducation civique et morale, de l’histoire militaire, des principes d’organisation militaire et de discipline générale en plus de l’éducation physique et sportive. Ce programme dure quatre mois. Par la suite, chaque appelé sera intégré dans une unité spécialisée d’entrainement. Il gardera cette mission jusqu’à la fin de son service. Il pourra s’agir d’une unité de combat, d’appui ou d’une unité logistique.
Quant à l’entrainement purement militaire, il s’agit d’un entrainement technique d’un mois suivi de trois mois de qualification technique et professionnelle dans les différentes spécialités pratiquées au sein des unités des FAR. A ce niveau, écrit le journal, les FAR mettent à disposition des nouvelles recrues pas moins de 25 spécialités à même de favoriser l’intégration harmonieuse des jeunes appelés et permettre la révélation de leurs vocations et de leurs compétences.
Pour ce qui est des appelés disposant d’un niveau académique supérieur, ils seront intégrés dans des unités qui sont en adéquation avec leur formation. C’est ainsi qu’un jeune médecin appelé sera, par exemple, affecté à un hôpital militaire pour parfaire sa formation. D’une manière générale, ceux parmi les appelés ayant donné satisfaction, en faisant montre de compétences particulières et du sens de la discipline requise, peuvent prétendre à l’intégration dans les FAR pour faire une carrière de militaire.
Les autres, écrit le journal, peuvent, grâce à la formation acquise, être en mesure de trouver un travail dans les métiers qu’ils ont appris au sein des centres et des unités des FAR. Notons, conclut le journal, qu’une fois appelés, les candidats seront classés selon leur niveau d’instruction. Ainsi, ceux ayant obtenu une licence ou plus seront affectés au rang d'officier. Les titulaires du bac seront classés parmi les sous-officiers tandis que ceux qui ont un niveau inférieur seront hommes de troupes.