La ministre de la Solidarité, de la femme, de la famille et du développement social, Bassima Hakkaoui, a dévoilé le bilan de son département lors de la présentation, lundi, du budget sectoriel de son ministère devant les membres de la commission des secteurs sociaux.
Ce département est dédié à la lutte contre toutes les formes de discrimination contre les femmes. Outre un projet de loi pour la lutte contre la violence, il a été procédé à la création de l'Observatoire national de la violence contre les femmes. Dans ce cadre, le ministère a apporté un soutien financier qui s'élève à près de 10 MDH à 35 centres d'écoute pour les femmes victimes de violence.
L'autonomie financière étant l'un des facteurs fondamentaux de la protection de la femme, le ministère a adopté 27 projets, d'un coût global de près de 17 MDH, auxquels l'Agence de développement social a contribué à hauteur de 5 MDH dans le cadre du programme “Tatmine”.
Un autre programme, baptisé “Maroc Moubadarat”, a permis la création de 66 petites entreprises, pour un coût global de 7 MDH, auxquels l'agence a contribué à hauteur de plus de 3 MDH. A cela s'ajoute la mise en place de 35 coopératives au profit des lauréates des centres de formation, et 42 projets pour les malades du sida dans le cadre du programme “Amali”.
Concernant la promotion des droits des enfants, le département de Bassima Hakkaoui a préparé le projet d'une politique générale intégrée pour la protection de l'enfance. Cette politique est basée essentiellement sur un arsenal juridique pour parer aux formes de violence, d'abus ou de négligence dont sont victimes les enfants.
Les enfants en situation précaire étant les plus vulnérables, le ministère a procédé au financement de 16 projets dans leur direction, pour un coût global de plus de 7 MDH, alors que 68 projets de scolarisation pour les enfants handicapés ont bénéficié d'un soutien financier de près de 16 MDH.
Les institutions prenant en charge des personnes âgées, au nombre de 16, ont bénéficié, pour leur part, d'une enveloppe de plus de 4 MDH, soit 10 % des fonds réservés par le ministère au soutien financier des institutions de développement social.