Les deux mis en cause, "qui ont vécu un long processus de radicalisation, faisaient partie d’un groupe homogène qui avait atteint un niveau de détermination élevé pour commettre des actes terroristes", précise la même source dans un communiqué.
L’enquête menée par les services de sécurité, centrée sur les milieux extrémistes dans le préside occupé de Sebta, a permis la découverte d’un groupe d’individus "qui seraient en phase avancée de radicalisation dans le cadre de l’idéologie jihadiste", explique le communiqué.
Des perquisitions sont en cours dans six domiciles et locaux à Sebta appartenant aux deux personnes appréhendées, dans l’objectif de recueillir des preuves pouvant apporter des informations sur les relations éventuelles entretenues par ce groupe, aussi bien en Espagne qu’à l’étranger.
Selon le ministère de l’Intérieur, 180 jihadistes ont été arrêtés en Espagne depuis l’activation du niveau 4 de l’alerte antiterroriste en 2015.