Le Chef du gouvernement réagit enfin, sur twitter, au scandale du marché supposément accordé par la secrétaire d'Etat au Tourisme, Lamia Boutaleb, et la société de Hassan Belkhayat, un des collègues au sein du RNI.
Interpellé par un twitto, Saâd-Eddine El Othmani nie avoir validé l’octroi du marché objet du scandale, car "il n'y a pas d'autorisation préalable du chef du gouvernement pour les marchés négociés".
Pour lui, "un seul cas fait exception, c’est quand les prestations doivent être secrètes pour des raisons de défense nationale".
Effectivement, l’article 86 du décret relatif aux marchés publics détaille les cas où des marchés négociés peuvent être conclus, et seul celui où la prestation est liée à une question de défense ou sécurité nationale suppose une autorisation préalable du Chef de gouvernement.
Silencieux depuis l’éclatement de cette affaire, on retiendra le mode original choisi par Saâd-Eddine El Othmani et le recours à Twitter pour répondre à une polémique qui devient, de jour en jour, une affaire d'Etat.