Sajid fait le vide autour de lui

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Revue de presseKiosque360. La session de février du Conseil de la ville de Casablanca, dédiée au compte administratif de 2013, a été clôturée, jeudi, dans un climat de tension.

Le 28/03/2014 à 23h29

La session de février du Conseil de la ville de Casablanca, dédiée au compte administratif de 2013, a été clôturée, jeudi, dans un climat de tension. Motif : Le blocage qui avait marqué les travaux et les multiples reports de la session avant que le maire Mohamed Sajid n'ait gain de cause. Dans son édition du week-end, datée du 29 mars, le quotidien Annass affirme que le groupe des conseillers du PJD, qui avait passé 11 ans dans la majorité du maire de la ville Mohamed Sajid (UC), a revu ses positions. Ils ont d’abord insisté sur la nécessité de revoir plusieurs dossiers dont celui des biens communaux et demandé un délai supplémentaire de dix jours. Les points en suspens, comme Sajid en a pris l’engagement, seront discutés en avril.

Seul contre tous

Al Akhbar estime que le maire de la métropole économique a eu au moins le mérite d’avoir fait adopter le compte administratif du conseil de la ville. Et ce dans une conjoncture des plus difficiles : Sa majorité qui s’effiloche et surtout le discours royal prononcé en octobre dernier au Parlement qui avait plutôt un air de grave réquisitoire à l’égard de sa gestion. Dans un avenir très proche, Sajid devra aussi rendre des comptes concernant plusieurs contrats du conseil. Et en premier lieu le contrat du marché central dont la réfection a coûté pas moins de 360 millions DH avec une voûte qui menace de s’effondrer à n’importe quel moment. Elections communales de 2015 obligent, le maire de Casablanca a tout intérêt à mettre les bouchées doubles. 

Pour ne rien arranger, c'est le PAM qui a décidé à son tour de se mêler des maux de Casablanca. Ce samedi 29 mars, le parti du tracteur organise un colloque pour disséquer la situation génerale dans la capitale économique du pays. A cette occasion, c'est tout le quartier général de cette formation politique, y compris le SG, Mustapha Bakkoury, qui se donne rendez-vous dans l'un des palaces casablancais.

Par Fatima Moho
Le 28/03/2014 à 23h29