La résolution 2351, adoptée fin avril dernier par le Conseil de sécurité, a consacré la voie de la négociation pour résoudre le différend artificiel sur le Sahara marocain, et exclu toute référence au référendum, réaffirmant ainsi le caractère caduc de la consultation référendaire, a souligné, jeudi à Kingstown, à Saint-Vincent-et-les-Grenadines, l'ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale.
La résolution 2351 a "consacré la négociation comme unique moyen pour parvenir à une solution politique et mutuellement acceptable et a exclu, définitivement, comme toutes les résolutions depuis 2001, toute référence au référendum comme mécanisme pour exercer le droit à l’autodétermination et pour le règlement de ce différend régional", a déclaré Omar Hilale qui intervenait au Séminaire régional du C24 pour les Caraïbes.
Cette résolution, a fait observer l'ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, intervient dans un contexte marqué par la volonté réaffirmée par les Nations unies de relancer le processus onusien, sur la base des directives et paramètres fondamentaux définis par le Conseil depuis 2007 pour le règlement de ce différend régional.
Le texte s’est également félicité des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour progresser vers la solution politique en appelant à des négociations intenses et substantielles sur la base du réalisme et de l’esprit de compromis.
En effet, comme les 12 résolutions précédentes, celle de 2017 a consacré, au niveau de l’ONU, un référentiel politique clair traduisant le réel appui et le net intérêt de la communauté internationale à l’initiative marocaine d’autonomie, dont tout le monde a salué la sincérité de l’engagement, la rigueur de la préparation et la finalité responsable et constructive, a-t-il noté.
Ces résolutions, a poursuivi l’ambassadeur, ont "défini, depuis 2007, les paramètres fondamentaux de la recherche de la solution politique, négociée et définitive au différend régional sur le Sahara, à savoir: la prééminence de l’Initiative marocaine d’autonomie, la négociation comme seul et unique moyen pour parvenir à une solution politique, le réalisme et l’esprit de compromis comme prérequis à la solution politique, et l’implication forte et sérieuse des Etats voisins pour apporter une contribution importante au processus onusien".