Le soutien de Ryad à l'intégrité territoriale du Maroc est connu de tout le monde. Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel Al-Jubeir, n’a fait que le réaffirmer mercredi 10 février lors d’un point de presse à Rabat, à l’issue de ses entretiens avec son homologue Salaheddine Mezouar.
Et pourtant, la réaffirmation de cette position a fait l’effet d’un séisme à Rabouni, siège du secrétariat général du Polisario. Le désarroi a été tel qu’un pseudo-«ministre sahraoui», Mohamed Salem Ould Salek pour ne pas le nommer, s’est fendu d’un communiqué où il a invoqué, outre la légendaire lecture biaisée du "droit international", les préceptes de la «Charia islamyia» pour contester la déclaration du ministre Adel Al-Jubeïr!
Alors, pourquoi invoquer la «Charia» dans un sujet se rapportant à l’intégrité territoriale du royaume du Maroc?A en croire le dénommé Mohamed Salem Ould Salek, la Charia (loi islamique) s’inscrirait en faux contre la déclaration du ministre saoudien des Affaires étrangères au sujet du Sahara marocain!
Comment? Pourquoi? Le «diplomate» séparatiste, reconverti en «mufti» autodésigné, n’en dit pas un mot. Une chose reste sûre: après avoir usé le disque du fameux «droit du peuple sahraoui à l’autodétermination», interprété selon une grille de lecture étriquée, de surcroît tendancieuse, le Polisario veut essayer la «loi islamique». Mais là, il se trompe de cause et d’adresse. Car les pays musulmans, avec à leur tête le royaume d'Arabie Saoudite, prônent l’unité de la nation musulmane. Le séparatisme est une hérésie qui ne passera pas.