"Nous réclamons comme toujours les provinces spoliées depuis les revendications lancées par notre défunt leader Allal Fassi et jusqu'à nos jours. Un retour total comme l'avait exigé si Allal Fassi", a réaffirmé le chef du parti de la balance, Hamid Chabat lors d'une conférence conjointe avec son homologue de l'USFP, Driss Lachgar. Ce dernier ne s'est pas prononcé sur cette revendication mais a fait prévaloir "la défense de l'intégrité territoriale du Maroc et la marocanité du Sahara".
Hamid Chabat avait provoqué en mai l'ire des officiels algériens quant il avait réveillé les démons en réclamant le Sahara oriental, y compris Tindouf où le polisario est hébergé grâce à la "générosité" de l'Algérie. "Le message de Bouteflika à Abuja où il a demandé le soit disant respect des droits de l'homme dans notre Sahara doit lui être retourné pour savoir si ces droits sont respectés en Algérie et à Tindouf", a déclaré Hamid Chabat devant une assistance très attentive à ses propos.
"Cette position (Abuja) a été dictée par les services secrets algériens qui font tout pour détourner l'attention du peuple algérien frère sur les réalités amères dans lesquelles ils vivent. Bouteflika n'est pas libre, il est malade, incapable de tenir une réunion, il ne parle pas, ne bouge pas", a-t-il martelé avant de déclarer que "nous n'avons pas de problème avec le peuple algérien, ce sont nos frères qui nous aiment. Ils aiment nos produits agricoles, ils aiment nos fruits". En signe de protestation contre la provocation algérienne à l'égard de ses provinces du sud, le royaume a rappelé mercredi son ambassadeur à Alger pour consultation.
