Dans cette recommandation, présentée à l’initiative de Abdessalam Eddabbagh, représentant du parti de l’Union socialiste des Forces populaires (USFP) auprès de l’IS et membre du comité des relations internationales du parti, le Conseil exprime son "soutien à l’appel lancé à toutes les parties pour interagir positivement et de bonne foi avec le processus onusien visant à parvenir à une solution politique, réaliste et négociée, conformément à la résolution 2440 du Conseil de sécurité".
Le texte évoque les derniers développements de la gestion du dossier du Sahara au sein des Nations-Unies, notamment la table-ronde, tenue les 5 et 6 décembre dernier à Genève, avec la participation du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du polisario, ce qui a montré clairement à l’opinion publique internationale que l’Algérie est un acteur clé de ce conflit régional.
Dans une allocution à cette occasion, M. Eddabbagh a donné un aperçu historique de ce conflit régional artificiel qui remonte à la Guerre froide, mettant en exergue la poursuite du processus de retrait des reconnaissances de la fantomatique "Rasd" et soulignant l’impératif de s’intéresser au sort des populations des camps de Tindouf et de dénoncer les violations des droits de l’Homme par le polisario, notamment parmi les enfants et les femmes.
Le responsable marocain a, par la même occasion, fait face aux tentatives désespérées des séparatistes de promouvoir leur propagande obsolète et mensongère, qui n’a trouvé aucun écho lors de la réunion.
M. Eddabbagh a, par ailleurs, souligné la nécessité d'activer la Commission Afrique et de prendre l'initiative d'élire un nouveau président de cette commission, qui se penche sur des questions clés au niveau du continent.
Sur un autre plan, la réunion du Conseil de l’Internationale Socialiste a été l’occasion pour M. Eddabbagh de renforcer les relations bilatérales avec plusieurs partis d’Amérique latine, d’Europe et d’Afrique. Le responsable marocain s’est ainsi entretenu avec le chef du Parti Révolutionnaire dominicain, Miguel Vargas, également ministre des Affaires étrangères, des moyens de renforcer les relations entre les deux parties et les deux pays.
D’autre part, le Conseil a adopté le rapport de la Commission pour l'égalité et la parité, approuvé par le Conseil de l'Internationale Socialiste des femmes, présidée par la Marocaine Ouafa Hajji, qui contenait des recommandations soulignant l'engagement de l'IS à promouvoir l'égalité et à réaliser la parité au sein de ses composantes et au sein des partis membres.
L'ordre du jour de la réunion du Conseil de l'IS comprenait aussi le développement d'actions communes en faveur de la paix et du développement durable, la lutte contre la pauvreté pour un monde plus juste et uni, la défense des droits et des libertés contre toutes les formes de discrimination et de racisme et la protection des acquis démocratiques.