Bâti sur une longueur d’environ cinquante kilomètres, à trois kilomètres de la frontière sud-est algérienne, le nouveau mur de sécurité ferme définitivement toute issue aux éléments du Polisario dans la zone tampon au Sahara marocain. Construit par les équipes d'ingénierie des forces armées royales (FAR), cette nouvelle ceinture de sécurité mettra de mettre un terme aux mythes des «terres libérées» que véhiculaient les milices du Polisario par leurs propagandes, chaque fois qu’elles s’infiltraient dans la zone tampon au Sahara marocain.
Cette fermeture dans la commune de Touizgui est intervenue après l’extension du mur de défense jusqu’à la frontière avec la Mauritanie, pour asphyxier les agitations du Polisario dans la zone tampon d’El Guerguerat au Sahara marocain, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du mardi 9 mars.
Le projet de sécurité est ainsi achevé, mettant un terme définitif aux provocations irresponsables et irréfléchies des milices du Polisario qui, comble d’absurdité, avaient annoncé la suspension des travaux dans ce chantier et la destruction des engins marocains. La nouvelle extension a été effectuée dans la commune rurale de Touizgui située entre les communes d’Assa au nord et de Zag au sud, relevant de la région de Guelmim Oued Noun.
D’une population de moins de 6.000 habitants, cette commune de Touizgui revêt une importance stratégique du fait de sa proximité avec la zone de Mahbès, à la frontière avec l’Algérie. Cette extension du mur d'El Guerguerat et la finalisation de la ceinture à Touizgui permettront de sécuriser les frontières marocaines. Car, souligne le quotidien, les FAR sont toujours dans leur position de défense et n’auraient pas encore décidé de passer à l’attaque.
Mais, selon les sources du quotidien et sur la base des estimations d’observateurs, le Maroc pourrait agir et lancer des opérations militaires pour baliser la voie à la récupération de toute la zone tampon afin de la sécuriser comme il l'avait fait pour celle d’El Guerguerat. Autant dire que le Polisario sera dans l’obligation de se réfugier dans les camps de Tindouf sur le territoire algérien.