La conférence ministérielle africaine sur l’appui de l’Union africaine au processus politique des Nations unies sur le différend régional autour du Sahara marocain a entamé ses travaux ce lundi 25 mars à Marrakech.
Les travaux de cette conférence se déroulent en présence de 37 pays africains, issus des cinq sous-régions du continent, soit l’écrasante majorité des pays membres de l’Union africaine.
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La conférence de Marrakech devra mettre fin à toutes sortes de confusions que les ennemis de l’intégrité territoriale du royaume essaient de véhiculer, à savoir que l’Union africaine pourrait avoir un rôle prépondérant dans la recherche d’une solution au conflit du Sahara.
Et, du coup, minimiser le rôle qui revient à l’ONU et à son secrétaire général.
Le jour même où la ville ocre reçoit les délégations africaines de 37 pays, l’Afrique du Sud et la Namibie organisent, à Pretoria, une «conférence de solidarité de la Communauté de développement de l'Afrique australe» avec la pseudo-RASD.
Cette conférence se déroule au siège du ministère des Affaires étrangères sud-africain.
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L’Algérie, principal soutien des séparatistes, y est présente, en la personne de Ramtane Lamamra, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères algérien.
D’ailleurs, nous apprenons que c’est l’Algérie qui a mobilisé un avion spécial (l’avion présidentiel) pour acheminer plusieurs délégations à cette conférence et dont celle du Polisario, dirigée par Brahim Ghali.
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Ironie de l'histoire, une vingtaine de ressortissants algériens installés en Afrique du Sud, ont manifesté, devant le lieu où se tient cette conférence, contre le hold-up du clan Bouteflika qui, après le report des élections, s'est octroyé, de fait, un cinquième mandat sans passer par les urnes.