Après son allocution d'adieu, les quelque 2.600 congressistes ont longuement applaudi Mezouar comme ils l'ont fait pour Aziz Akhannouch quand la présidence du Congrès extraordinaire confiée à Mezouar a annoncé la candidature du ministre de l’Agriculture qui revient dans le giron des Bleus.
Dans son allocution, Salaheddine Mezouar a estimé que "le gouvernement ne doit par être la voix d'un parti, la Chambre des représentants ne doit pas être la voix d'un parti, nous sommes à la croisée des chemins".
"Il y a ceux qui ne sont pas optimistes face à l'islam radical, celui de l'extrémisme et du sang. Il ne s'agit pas d'un tableau pessimiste mais d’une réalité des difficultés concernant la jeunesse, l'emploi", selon le président sortant.
"Le RNI est fort et il jouera les premiers rôles" en faisant échouer les manœuvres qui le visent", a martelé le président sortant, souhaitant que la phase actuelle du RNI soit le début d'un nouveau départ".
Il a réitéré l'engagement de son parti et du peuple marocain de demeurer mobilisés dernière le roi pour un "Maroc d'ouverture et de progrès".