Le Rassemblement national des indépendants (RNI) a tenu hier, samedi 7 novembre, un congrès national extraordinaire, comme en avait décidé le Bureau politique lors de sa réunion du lundi 5 octobre dernier. Covid-19 oblige, les différentes instances du parti se sont réunies en visioconférence, sous la présidence de Aziz Akhannouch.
Le point important figurant à l’ordre du jour, à savoir la prolongation de six mois du mandat des instances de décision du parti, dont le Conseil national et le Bureau politique, arrivé à échéance en mai 2021, a été adopté.
Un communiqué du RNI parvenu à notre rédaction indique que cette proposition a été adoptée à l’unanimité des congressistes, lesquels ont également décidé l’élargissement des prérogatives du congrès national.
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Lors de ce congrès national extraordinaire, le président du RNI, Aziz Akhannouch, a établi un bilan de ses quatre années d’exercice à la tête de cette formation centriste, mettant l’accent sur la restructuration du parti, la politique de proximité menée, ainsi que l’encadrement des citoyens.
Le communiqué du RNI salue également l’entente entre les différents partis politiques pour l’adoption des listes régionales au lieu des listes nationales en perspective des prochaines échéances électorales, qui devront se tenir le même jour.
Contexte politique oblige, le RNI a dénoncé les «tentatives vaines de déstabilisation des adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume», saluant «la victoire de la diplomatie marocaine, avec notamment l’ouverture de plusieurs consulats dans nos provinces sahariennes, dont le dernier est celui des Emirats arabes unis».