Remaniement gouvernemental: les indiscrétions de Mustafa Ramid

Mustafa Ramid, ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme et des relations avec le parlement

Mustafa Ramid, ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme et des relations avec le parlement . DR

Revue de presseKiosque360. Le dernier remaniement ministériel, ayant débouché sur une architecture gouvernementale avec une équipe réduite, demeure sur le devant de la scène politique et médiatique. Le ministre d’Etat, Mustafa Ramid vient de rouvrir ce fichier et d’en dévoiler les coulisses.

Le 06/11/2019 à 18h03

Les coulisses du dernier remaniement ministériel, intervenu à la veille de la rentrée parlementaire, viennent d’être révélées par le ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme et des relations avec le parlement, Mustafa Ramid. 

Qualifiant d’exploit historique l’architecture du nouveau gouvernement et la réduction du nombre des ministres, le ministre d’Etat, qui était régulièrement tenu au courant par le chef du gouvernement du déroulement des concertations, de leurs avancées et de leurs contraintes, a affirmé que la proposition de la nouvelle équipe a été encensée par le Roi avec peu de remarques que le ministre PJDiste n’a pas révélées. 

De même, a souligné Ramid, la nouvelle architecture, qui a répondu aux attentes des citoyens, instituera dans l’avenir les bases de la formation du gouvernement puisqu’il est difficile, a-t-il martelé, d’imaginer des Exécutifs composés de 38 ou 39 ministres, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce jeudi 7 novembre. 

Sur le registre de l’approche genre, le ministre d’Etat a fait remarquer que la gent féminine était marginalisée dans le précédent gouvernement, évoquant, sans les nommer expressément, des cas qu’il avait défendus auprès du chef du gouvernement et devant les ministres de tutelle concernés, formulant le souhait de voir le nombre des femmes ministres atteindre huit et non pas seulement quatre. 

En termes de nouvelles compétences, Ramid a fait savoir que le chef du gouvernement a rencontré des entraves dans ce sens puisque les partis politiques proposaient les mêmes figures. Et de souligner que grâce aux efforts consentis, de nouvelles compétences ont été intégrées au gouvernement. 

S’agissant de la suppression du ministère de la Communication et du département des affaires générales, le ministre d’Etat a indiqué que le premier n’a plus d’utilité avec la mise en place du conseil national de la presse (CNP) et la HACA (haute autorité de la communication audiovisuelle), qui régulent le secteur, alors que le second département n’a jamais été historiquement indispensable. 

Par Mohamed Younsi
Le 06/11/2019 à 18h03