Ramtane Lamamra se rappelle tristement à notre souvenir. Mais cette fois à travers un nouveau poste que lui a confié le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui l’a désigné membre du Haut Comité consultatif en charge de la Médiation internationale. A peine installé au sein dudit comité, l’ex-MAE algérien, débarqué en mai dernier par le président Bouteflika, pour son retentissant fiasco sur le dossier saharien, s’est fendu, dimanche dernier à New York, d’une déclaration qui ne plaira sans doute pas à son nouveau patron, Antonio Guterres.
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Parlant de la spécificité de la diplomatie algérienne, selon sa déclaration rapportée par En-Nahar TV, chaîne à la botte des hauts galonnés de l’Armée nationale populaire (ANP), l’ex-MAE a repris les mêmes fichus slogans tiers-mondistes arborés par le régime grabataire de son pays en mettant en exergue son «positionnement en faveur des droits des peuples à l’autodétermination»!
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Relevée dans la bouche de Ramtane Lamamra, dont l’hostilité anti-marocaine est un secret de polichinelle, cette déclaration est de nature à apporter de l'eau au moulin du Polisario à travers son combat donquichottesque pour le prétendu «droit du peuple sahraoui à l’autodétermination».
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Seulement voilà, la profession de foi pro-séparatiste du «médiateur» Lamamra, le plus marocophobe des diplomates algériens, résonne faux du moment qu’il n’est plus le chef de la diplomatie algérienne. Il a tenu ce propos problématique juste après son installation, mercredi dernier à New York, en tant que membre du Haut Comité consultatif en charge de la Médiation internationale! Ce qui risque de trop embarrasser son nouveau patron, soit le SG de l’ONU, Antonio Guterres.
A moins de ne pas réaliser son incommensurable bourde, monsieur Lamamra voudrait bien se servir de son nouveau poste pour resservir la soupe à la «RASD». Il mérite ainsi un ferme rappel à l’ordre par le patron de l’ONU. Il ne fait aucun doute que sa «pique» a été décochée à l’adresse d’un pays souverain, membre de l’ONU, en l’occurrence le royaume du Maroc. Et la haine que ce diplomate algérien voue au Maroc n’est pas à démontrer, pas plus que son soutien à la «RASD» qui n’est pourtant nullement reconnue par les Nations unies.