Réconciliation entre Ittihadis de Casablanca: objectif, sauver la métropole

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Revue de presseKiosque360. A Casablanca, plusieurs compétences et figures de proue de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) ont décidé de se réconcilier entre eux et avec la chose politique, en vue de se lancer dans la course des prochaines élections. Objectif: sauver la métropole de la mauvaise gestion actuelle.

Le 11/05/2021 à 23h01

Plusieurs personnalités casablancaises de poids, affiliées à l’Union socialiste des forces populaires, viennent d’organiser une rencontre de réconciliation, selon Assabah dans sa livraison du mercredi 12 mai, et se sont accordées sur la nécessité de se présenter aux prochaines élections. Il s’agirait, d’après le quotidien, de compétences qui se seraient vivement opposées, durant les années 80-90, à certains programmes et plans de développement de la ville qu’ils estimaient néfastes pour les habitants de la métropole.

Les auteurs de cette nouvelle initiative, visant à participer aux élections en vue de piloter une autre gestion de la plus grande ville du Royaume, sont le professeur universitaire et chercheur Brahim Rachidi, l’avocat et universitaire Souheïl Mouti'e, le membre du bureau politique de l’USFP Mohamed Mouhib, l’acteur associatif Abdelmaksoud Rachdi, le secrétaire régional de l’USFP Lahcen Sanhaji et l’avocat Abdelkébir Tabih.

Selon une source du journal, c’est le secrétaire de l’USFP pour la région Casablanca-Settat qui a appelé à cimenter les rangs de tous les Ittihadis de la métropole et d’appeler au retour sur la scène politique de grandes figures de la ville, les inciter à se présenter et soutenir leurs candidatures aux prochaines élections législatives et locales. L’USFP serait déjà en train de concocter ses listes à Casablanca, selon Assabah, en tenant compte des compétences et en accordant une bonne place aux jeunes et aux femmes.

Dans cette future bataille électorale, l’USFP va également mettre à contribution une équipe formée de ses célèbres journalistes comme Abdelamjid Jmahri, Jamal Berraoui, Hanane Rihab ou Wahid Mbarek, ainsi qu’une bonne escouade de jeunes avocats et cadres itthadis.

L’USFP estime que la ville de Casablanca a plus que jamais besoin de changement dans sa gestion, qui a connu de nombreux couacs comme les récentes inondations, précise Assabah. Pour le parti de la Rose, il suffit de resserrer les rangs des Ittihadis pour prendre en main la gestion de la capitale économique en vue de la sauver pendant qu’il est encore temps.

Par Mohamed Deychillaoui
Le 11/05/2021 à 23h01