Sous le titre "Sous l'effet de la tramdina, Ramid s'emporte et limoge deux collaborateurs", Assabah nous apprend, dans son numéro de ce vendredi 17 juillet, que les deux sentences sont tombées vendredi. La première à l'encontre d'Idriss Najim, conseiller au sein du cabinet du ministre, pour cumul de fautes professionnelles, et la seconde contre Hicham Jaidi, directeur du Centre d'estivage relevant des œuvres sociales de la justice.Ce centre, situé en plein milieu du quartier chic de Souissi, fait face, actuellement, à des difficultés de gestion, notamment sur le plan budgétaire. Ce centre social était pourtant considéré, il y a quelques années, comme l'un des meilleurs de la capitale, voire du Maroc. Mais, selon les observateurs, depuis le départ à la retraite de son ancien directeur, Zoubairi, ex-magistrat de renom, ce complexe n'a jamais réussi à retrouver son rayonnement.
Selon le journal, Ramid a ainsi pris, vendredi, la décision de se séparer des deux collaborateurs encombrants lors d'un ftour partagé ce même jour avec des responsables du ministère. La "tramdina" s’est déclenchée quand on lui a fait part du fait que le club était très endetté et que sa situation budgétaire n'avait permis d'organiser dans de bonnes conditions "ni la réunion de son staff ni le repas du ftour"."La crise financière du club est si aigue que le directeur du complexe a pris à sa charge, ce vendredi, le repas du ftour. Mais cette initiative n'a pas suffi à éviter la colère de Mustapha Ramid", indique le journal.
Contactés par Le 360, des collaborateurs de Ramid ont indiqué que, depuis l'arrivée de ce dernier à la tête de ce ministère, plusieurs hauts responsables ont été limogés pour fautes professionnelles graves. "Il est intransigeant lorsqu'il est en possession de preuves. Les personnes concernées ont toutes été amenées à choisir entre la démission ou le transfert de leur dossier à la justice".